hommes fendus par où passe le vent et la pluie
mais cela ne se voit pas
ni le froid qui s'immisce à l'intérieur
le travail est bien fait
-délivré on se sent plus léger
allégé de ce qui gênait-
ils ont mis tout dedans
les couleurs véritables
les sentiments vrais
les derniers désirs et l'envie terrible
un spectacle vraiment , une fête
alors pourquoi manque-t-il au fond quelque chose
ce que l'on coupa
coupa qui tenait par des nœuds
mal fichus les vieilles ficelles
cela tenait-il debout ?
© Lacalavera
patrice follenfant - Page 6
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l'homme fendu
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les monstres
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dans les rues
la jeunesse est dans la rue
et la rue l’entraîne
elle passe devant l’amour
mais l’amour a des yeux de verre
c’est un miroir
et la rue l’emmène
elle ne s’arrête pas